9.6.17

Sculptures Parc Kellermann

Depuis quatre ans, trois de mes sculptures sont installées dans le bassin du Parc Kellermann à la Poterne des Peupliers, Paris 13è. Hier, j'ai chaussé des cuissardes de jardinier et je les ai inspectées. Elles vont bien comme en témoignent les photos ci-dessous. 

La Parole


Le Cri


Le murmure


Le bassin grouille de vie : carpes de taille respectable, alevins en nombre, insectes aquatiques, poules d'eau, canards... Voilà aussi qui attire de temps à autre une aigrette ou un héron, m'a t-on dit, et les sculptures leurs servent de perchoirs. Les barres verticales plient et se balancent, comme sous l'effet d'un vent fort, ce qui est voulu et anime les visages. On a alors l'impression que les sculptures parlent. Cependant les deux espèces sont lourdes et au moment du décollage l'impulsion qu'elles donnent courbe encore davantage les supports. Je voulais m'assurer que rien n'était déformé. 



Une libellule sur la lèvre supérieure du Cri

Vue d'ensemble

Le lieu est situé au pied du périphérique. On se dit en regardant le plan de Paris que le bruit doit y être infernal et l'atmosphère irrespirable. C'est tout le contraire. Les gens du quartier ne s'y trompent pas. Le Parc Kellermann est un havre de paix où il fait bon déambuler, lire sur un banc ou simplement réfléchir au temps qui passe.

3.6.17

Résidence à La Valette

Je reviens tout juste d'une résidence au collège Alphonse Daudet de La Valette dans le Var. J'ai travaillé avec les élèves autour du monstre et du voyage, en clin d'oeil à Ulysse. Par ailleurs, le principal, Monsieur Gérard Leca, m'a proposé comme support des rouleaux de toile de 3 mètres par 60 centimètres, faciles à suspendre, et m'a dit : il y a un mur tout blanc au collège, vous pourriez faire quelque chose avec ça ? Format inhabituel, commande inattendue, je me devais de relever le défi. Questionner les collégiens et les enseignants, tel a été le but que je me suis fixé. Ci-dessous quelques esquisses : 

Quatre visages

Cri orange

Cri rouge

Cri trois couleurs


La première acrylique effectuée "grandeur nature", c'est le cri noir et jaune. Les réactions ont été immédiates. Dès le lundi, le professeur d'arts plastiques a emmené chacune de ses classes devant le visage et a demandé aux élèves de faire analyses et commentaires. 
Puis j'ai continué. Voici ces acryliques les unes à côté des autres, suspendues ainsi provisoirement. 
Il y a besoin de davantage d'espace entre chacune. Elles seront accrochées à leur place définitive durant l'été. Je vous laisse les découvrir.