Temps pluvieux
Intense activité
Suite à une commande de la Ville de Paris
Aboutissement d'un long projet
Installation de trois de mes sculptures dans le bassin du Parc Kellermann, Paris 13ème
Intégrées au parcours symbolique de la Bièvre
Des blocs de béton plongés dans le bassin soutiennent les sculptures, d'où la grue impressionnante.
Dernier voyage de la première sculpture.
Le Parc Kellermann se situe à la Poterne des Peupliers, à l'endroit où la Bièvre entrait dans Paris. Aujourd'hui le cours de la rivière est détourné.
"Le murmure"
Le visage regarde vers l'ancien confluent de la Bièvre et de la Seine, approximativement vers la Gare d'Austerlitz.
Je signe la deuxième sculpture directement à la ponceuse...
"La Parole"
appelant vers la rive opposée
appelant vers la rive opposée
ou regardant le saule...
Voyage de la troisième sculpture sur et sous les eaux tant il pleut.
En réponse aux roseaux. Clin d'oeil à Camille Jullien qui a conçu les plantations et le nouvel environnement paysager.
"Le Cri"
Le regard est tourné au couchant vers la source de la Bièvre.
"Le Murmure"
"La parole"
Et "Le cri" in situ.
Tout ceci est né de l'appel d'offre d'un parcours symbolique de la Bièvre par la Mairie de Paris, "concours" emporté par l'agence Benoît Jullien en lien avec l'association des Lézarts de la Bièvre. Merci à tous ceux qui ont contribué à ce que ma proposition devienne réalité et en particulier à Madame Mireille Barge, chef de projets à la direction de la Voirie et des déplacements, à Michel Berthelot et à Corinne Desportes
Le 9 janvier, nous changerons les boulons de fixation qui seront "patinés" et se confondront avec la sculpture.
Un coup de chapeau à Cyril Bosc qui m'a aidé de sa science métallurgique, de sa patience constructive et de son amitié. Salut à toi.
Puis viendra le temps d'autres photos avec reflet et ombre et aussi, je l'espère, de l'inauguration officielle en compagnie des élus dont le "OUI" m'a permis d'avancer sur mon chemin d'artiste.
Allez au Parc Kellerman. Avec le vent, les sculptures bougent. Peut-être vous parleront-elles.
Bruno Allain
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